Au Burkina Faso, à Arbinda, dans le nord de la province du Soum, des militants islamistes présumés ont tué 35 civils, dont 31 femmes, lors d’une attaque djihadiste mardi contre une base militaire.
« Sept soldats et 80 militants djihadistes ont également été tués alors que l’armée repoussait cette attaque djihadiste », a laissé entendre les autorités. Le président Roch Marc Christian Kaboré a déclaré deux jours de deuil national.
Les groupes djihadistes ont intensifié les attaques au Burkina Faso et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, ces dernières années. La violence s’est poursuivie malgré les efforts de l’Occident d’aider les gouvernements régionaux à combattre les insurgés.
En novembre dernier, 13 soldats français sont morts dans une collision d’hélicoptères lors d’une opération dans le sud du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso. Le week-end dernier, le Président français Emmanuel Macron a mis en exergue la lutte contre les militants dans la région du Sahel lors d’une visite au Niger.
« Les semaines à venir sont absolument décisives pour notre lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré. L’attaque de mardi a été menée par des dizaines de combattants à moto et a duré plusieurs heures. Aucun groupe n’a jusqu’à présent déclaré être derrière elle, mais des groupes alliés à Al-Qaïda ou à l’État islamique sont actifs dans la région.
« Cette attaque barbare a fait 35 victimes civiles, pour la plupart des femmes », a déclaré le président Kaboré dans un communiqué. Il a également salué l’action héroïque des soldats qui ont combattu les assaillants.
Au début de ce mois, au moins 14 personnes ont été tuées après que des hommes armés ont ouvert le feu à l’intérieur d’une église dans l’est du pays.
Source : bbc