Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la RDC compte plus de 100 000 civils déplacés. Ces citoyens congolais ont dû fuir leurs foyers à cause des violences dans la région de Béni.
Les violences en RDC se sont accrue de manière exponentielle, faisant 100 000 civils déplacés parmi la population congolaise. En effet, depuis décembre 2019, une opération militaire visant le groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) a fait déjà fait plus de 250 morts parmi les civils.
Les différents groupes armés, y compris les ADF ciblent les civils selon le porte-parole du HCR, Andrej Mahecic. « Les civils, y compris les personnes déplacées en novembre et en décembre, comptent parmi les cibles des groupes armés, y compris les ADF », a-t-il déclaré lors d’un point de presse tenue mardi à Genève.
Les attaques des groupes armés depuis décembre 2019 ont contraint un nombre important de villes et de villages dans la chefferie de Watalinga, près de la frontière avec l’Ouganda. Selon le HCR ces violences ont déplacé hommes, femmes et enfants vers la ville de Nobili et ses environs.
Pour répondre aux besoins de ces 100 000 civils déplacés et leurs destinations d’accueil, le HCR et ses partenaires, en collaboration avec les autorités locales et les organisations humanitaires, leur fournissent l’aide nécessaire à Nobili.
Rien que pour le compte de l’année 2020, 150 millions de dollars seront nécessaires au HCR pour pouvoir s’occuper de ces 100 000 civils déplacés en RDC. Mais selon des estimations, l’agence onusienne n’a obtenu que 4 % de cette somme jusque-là. L’agence est loin de pouvoir répondre convenablement aux besoins humanitaires des personnes sinistrées.
Actualité / Source : China.org