Au Ghana, le corps sans vie d’une infirmière violée suscite une vague d’indignation dans le pays. La population réclame justice et une condamnation immédiate des auteurs de cet acte.
Ruth Ama Eshun, 30 ans a été violée et tuée par des personnes inconnues à Ayuom, près de Kumasi, la deuxième plus grande ville du Ghana.
Vue pour la dernière fois alors qu’elle rentrait du travail le 3 février 2020, son corps sans vie a été découvert le lendemain à environ 100 mètres de son domicile. La police affirme avoir ouvert une enquête sur cet acte monstrueux qui a suscité l’indignation dans le pays.
Plusieurs voix se sont levés pour dénoncer ces actes de viol qui deviennent de plus en plus fréquents sur le continent.
A happy go nurse who committed her life to saving lives in the community was gang raped and killed as a reward.
— Kobby Blay (@kobbyblay) February 8, 2020
This is against humanity, this is against a noble profession, this is not Ghana. We demand an immediate #justice4RuthEshun #Nurses2020 #SupportNursesAndMidwives pic.twitter.com/mbj7sFTmvt
L’Association des infirmières et sages-femmes du Ghana, un groupe auquel appartenait la défunte, a qualifié cela d’acte « inhumain. »
#Justice4RuthEshun
— The Ghana Nurse (@theghananurse) February 8, 2020
✊✊✊✊✊✊✊✊
We plead for Justice.
Let the Law of the land work!#ThrGhanaNurse#TheGhanaNurseTV pic.twitter.com/DfYy7AkNDn
Le groupe a déclaré que la police devrait « enquêter sur cette affaire urgemment et traduire les auteurs en justice. »