Le groupe Carré d’Or a lancé un projet agro-industriel à Niakara, en Côte d’Ivoire, sur 5 000 hectares, avec un investissement de 6,2 milliards FCFA pour produire et transformer des cultures comme le maïs et le soja. Ce projet vise à améliorer la sécurité alimentaire et à soutenir les agriculteurs locaux.
En Côte d’Ivoire, les cultures vivrières jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire. Le groupe Carré d’Or a annoncé un nouveau projet qui pourrait améliorer le secteur agro-industriel du pays. Le ministre de l’Agriculture, Kobenan Adjoumani, a lancé le 6 décembre 2024 un complexe agro-industriel dans le département de Niakara, géré par la Société de distribution de toutes marchandises (SDTM), une filiale du groupe.
Ce projet s’étend sur un site de 5 000 hectares, mis à disposition par le gouvernement dans le cadre d’un bail de location de terres. Il a pour but de produire, transformer et commercialiser des cultures vivrières telles que le maïs, le soja, le manioc et le sorgho. Avec un investissement initial de 6,2 milliards FCFA (environ 9,9 millions de dollars), les prévisions atteignent 10 milliards FCFA (16 millions de dollars) d’ici 2030.
Le lancement de ce complexe fait partie d’une stratégie de diversification du groupe Carré d’Or dans le secteur agroalimentaire. En plus de la SDTM, le groupe gère plusieurs autres entreprises, dont les Moulins modernes de Côte d’Ivoire (MMC) et la Compagnie africaine de produits alimentaires (CAPRACI). On compte également des activités dans le domaine de l’huilerie.
Pour le gouvernement ivoirien, ce projet représente une opportunité de moderniser et de diversifier l’économie agricole du pays. Il vise également à créer un marché d’écoulement sûr pour les agriculteurs locaux, pour contribuer à la croissance de la production vivrière.
En 2023, la production vivrière en Côte d’Ivoire a enregistré une augmentation de 10 %, pour atteindre un total de 22 millions de tonnes. Ce projet agro-industriel devrait jouer un rôle important dans cette dynamique, pour répondre à la demande de denrées alimentaires et soutenir la sécurité alimentaire dans la région.
