Le Zamalek a battu l’Espérance de Tunis à l’occasion de la Supercoupe d’Afrique (1-3), à l’issue d’une rencontre disputée. Le club égyptien ajoute un nouveau trophée à son long palmarès.
Après son sacre l’an dernier à la Coupe de la confédération, le Zamalek s’offre ainsi le scalp du vainqueur contesté de la dernière Ligue des champions. Cette victoire, les Égyptiens la doivent au sélectionneur français Patrice Carteron qui avait permis au Raja Casablanca de remporter l’édition 2019 de la Supercoupe d’Afrique face à l’ES Tunis.
Les choses sont allées très vite dans cette finale de la Supercoupe. Dès l’entame de la rencontre, à la 2e minute de jeu, le Zamalek a pris les devants au score, Obama profitant de l’attentisme de la défense tunisienne pour conclure de la tête un bon centre venu de la gauche (0-1, 2e).
Plombée d’entrée, l’Espérance s’en est remis à son international ghanéen Bonsu. Servi par deux fois plein axe, il n’a toutefois pas réussi à ajuster la mire (14e, 20e). En face, les deux tentatives consécutives de Mohamed (16e, 25e) ont connu le même sort, et c’est sur un avantage finalement plutôt logique pour les Égyptiens que s’est conclue la première période.
Au retour des vestiaires, l’ES Tunis est revenue au score grâce à un pénalty sifflé après intervention de la VAR (1-1, 53e). Un arbitrage vidéo qui n’a cette fois pas provoqué de scandale, comme cela avait été le cas lors de la finale de la Ligue des champions africaine, au printemps 2019.
La Joie de l’ES Tunis n’a duré que quelques secondes. Avant même l’heure de jeu, Ben Cherki s’est chargé de remettre le Zamalek sur les rails, concluant du plat du pied un beau déboulé côté droit (1-2, 58e). En toute fin de partie, le Tunisien Sassi a mis fin à tous les espoirs du club tunisien de revenir au score (1-3, 90e+2).
Avec cette victoire, le Zamalek ajoute ainsi un quatrième succès de Supercoupe à son palmarès, après celles de 1994, 1997 et 2003.
Source : France 24