D’ici 2021, les ports du Nigeria pourraient être entièrement numérisés, un défi que s’est donné le Nigerian Shippers‘ Council (NSC). Et si ce défi venait à être relevé, cela contribuera à réduire la corruption tout en améliorant les opérations et les recettes de l’État.
Le régulateur économique des ports maritimes du Nigeria, le Nigerian Shippers’ Council (NSC), a exprimé son optimisme quant à la réalisation d’une numérisation à 100% des opérations portuaires d’ici le premier trimestre de 2021. Une initiative qui vise à améliorer la rentabilité et l’efficacité opérationnelle des ports mais qui constitue également une réponse barrière à la Covid-19.
La déclaration a été faite la semaine dernière par la secrétaire exécutif du Nigerian Shippers’ Council, Hassan Bello, au cours d’un point de presse à Lagos. Elle a déclaré que le processus de numérisation des ports du Nigeria était actuellement à 65%.
Selon elle, cette accélération vers la numérisation va répondre en partie à la crise sanitaire du Covid-19 dont les leçons commandent la mise sur pied de solutions digitales plus innovantes, qui diminueraient l’exposition des ports à la propagation du virus.
En plus de la réduction des coûts opérationnels que cette numérisation pourrait engendrer, Hassan Bello pense également qu’elle contribuera efficacement à améliorer la transparence dans la prestation de services, et surtout à éliminer les tendances à la corruption dans l’industrie maritime.
Selon un rapport d’Integrity Organisation Limited GTE, une organisation de recherche, de plaidoyer et de conseil en lutte anticorruption, basée à Abuja, les ports nigérians perdent près de 2 500 milliards de nairas ($6,5 milliards) de recettes chaque année du fait de la corruption.
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