La police éthiopienne a procédé à des arrestations de trafiquants de migrants. Cet important coup de filet a débuté depuis la semaine dernière où un célèbre trafiquant érythréen a été arrêté avec des complices.
Le mois dernier, une autre tête de réseau a été écrouée dans une série d’arrestations de grande envergure. Le trafiquant de migrants a été mis sous les verrous après que l’une de ses victimes l’ait reconnu dans la rue. La victime a tout de suite appelé la police. L’Erythréen Tewelde Goitom, surnommé « Walid », vaquait librement à l’organisation de son trafic en Ethiopie. Trafic qui l’a rendu millionnaire.
« Walid », le trafiquant de migrants a été arrêté le vendredi alors qu’il buvait un café dans un lieu public avec son frère et quatre autres complices. Le tristement célèbre caïd avait une sombre réputation auprès des migrants de la Corne de l’Afrique. Il aimait défiler avec des armes de guerre et se plaisait à raconter qu’il violait toutes les femmes qui passaient par ses réseaux, raconte la journaliste érythréenne Meron Estefanos.
« Je suis heureuse de le savoir »
« Son arrestation est un réconfort pour toutes les victimes et leur famille. Un réconfort pour ceux qu’il a kidnappés et torturés, et un message envoyé à tous les autres trafiquants qui exploitent des réfugiés innocents de manière inhumaine. Je suis heureuse de le savoir derrière les barreaux », a confié la journaliste.
Le 4 mars 2020, un autre célèbre trafiquant de migrants avait été attrapé par la police érythréenne. Kidane Zekarias Habtemariam, de son nom, avait été appréhendé lors d’une opération de grande envergure contre les réseaux criminels qui organisent la traite vers la Lybie.
L’opération qui a permis d’appréhender ces trafiquants de migrants est toujours en cours, selon une source proche des enquêteurs éthiopiens. La source a ajouté que les deux hommes possédaient plusieurs passeports et étaient déjà étroitement surveillés.
Une autre source éthiopienne affirme que les autorités étudient maintenant leur meilleure option, les extrader vers un pays européen où ils sont poursuivis ou les juger sur place.
Source : rfi afrique