Les forces armées Burkinabè ont encore subi une nouvelle attaque, dans la nuit du 24 décembre, faisant une dizaine de morts.
Après l’attaque d’Arbinda, qui a coûté la vie à plus de 35 civils mardi, le Burkina Faso a été victime d’une nouvelle attaque dans la nuit du 24 décembre, visant un détachement militaire à Hallalé, également situé dans le nord du pays. Une dizaine de soldats burkinabè ont été tués.
« Une patrouille du détachement militaire de Namssiguia a été attaquée dans la nuit de mardi à mercredi », a déclaré une source sécuritaire. « Une dizaine de militaires ont été tués dans cette embuscade qui a eu lieu à Hallalé », localité située près de Tongomael, dans la province du Soum, la même région où s’est produite mardi matin l’attaque d’Arbinda qui a fait 42 morts.
Une autre source sécuritaire affirme que « la riposte des soldats Burkinabè a permis de neutraliser (tuer) plusieurs terroristes ».
Le pays observe un deuil national
Le Burkina Faso suit un deuil national de deux (02) jours, mercredi et jeudi, après l’attaque d’Arbinda. L’attaque qui a lieu mardi s’est soldée par la mort de 31 femmes et sept militaires, ainsi que « 80 terroristes », selon les autorités burkinabè. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière qu’ait enregistrée le pays depuis le début des violences jihadistes il y a cinq ans.
Mercredi, lors de la Noël, plusieurs messages de soutien ont été adressés au Burkina, dont celui du Pape François. Dans son traditionnel message de Noël, il a dénoncé les agissements « des groupes extrémistes sur le continent africain, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Nigeria ».
Sur son compte Twitter, le président du Niger Mahamadou Issoufou, dont le pays vient de subir une terrible attaque de jihadistes à Inates (71 soldats tués), a fait part de sa « solidarité » à son homologue Burkinabè et lui a présenté ses condoléances.
Pareil pour Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU qui a également « condamné fermement l’attaque perpétrée le 24 décembre par des individus armés non identifiés à Arbinda » et « transmet la solidarité des Nations Unies au peuple burkinabè », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Source : Jeuneafrique
