La Côte d’Ivoire suspend l’exportation de la ferraille, des sous-produits ferreux, de la fonte, des déchets et débris d’aluminium. Cette suspension qui couvrira une période de dix ans a pour but de soutenir sa croissance économique et renforcer son industrie métallurgique.
La Côte d’Ivoire a pris une décision audacieuse pour soutenir sa croissance économique. Le pays a suspendu l’exportation de la ferraille, des sous-produits ferreux, de la fonte, des déchets et débris d’aluminium pendant une période de dix ans.
Depuis 2018, l’industrie métallurgique de la Côte d’Ivoire connaît une croissance fulgurante, stimulée par l’installation de plusieurs unités de transformation de la ferraille, des sous-produits ferreux, de la fonte, ainsi que des déchets et des débris d’aluminium.
Alors qu’il n’y avait que deux unités de transformation en 2018, la Côte d’Ivoire compte désormais quatre unités industrielles opérationnelles, avec une cinquième en cours de construction. On compte également dans le pays deux unités spécialisées qui se consacrent au traitement de l’aluminium, tandis que deux fonderies produisent des pièces de rechange en fonte pour les machines agricoles.
Cette expansion rapide a considérablement augmenté la capacité nationale d’absorption annuelle de ferraille, de fonte et d’aluminium, atteignant une projection d’environ 600 000 tonnes pour les années à venir. Pour soutenir cette croissance et garantir l’approvisionnement continu des unités de transformation locales, le gouvernement ivoirien a pris la décision de suspendre l’exportation de la ferraille.
Le décret, qui marque la première étape d’une modernisation et d’un développement continus de l’industrie métallurgique en Côte d’Ivoire, prévoit par ailleurs la création d’un organe de régulation dédié et d’un mécanisme d’appui visant à accompagner et à renforcer les acteurs du secteur.
Cette suspension de l’exportation de la ferraille en Côte d’Ivoire reflète la détermination du pays à promouvoir l’industrialisation et à tirer parti de son potentiel dans le secteur métallurgique. Elle devrait stimuler davantage la croissance économique du pays et contribuer à la création d’emplois et au développement durable de l’industrie.