La Ghana Civil Aviation Authority (GCAA) et la Ghana Airport Company (GACL) ont convenu de geler indéfiniment les frais d’atterrissage sur les aéroports du pays. La décision intervient après des plaidoiries de l’Association internationale de transport aérien (IATA).
Cette décision des deux (02) institutions vise à atténuer les répercussions économiques de la crise sanitaire actuelle sur les compagnies aériennes et autres parties prenantes. « Pour l’instant, nous ne savons pas quand la pandémie de Covid-19 sera estompée ; c’est la raison pour laquelle nous avons donc décidé de suspendre les frais d’atterrissage jusqu’à ce que la situation s’améliore », a expliqué le directeur général de la GCAA, Simon Allotey. « L’urgence poursuit-il, est de garantir la durabilité de l’industrie nationale ».
Selon M. Allotey, la mesure sera régulièrement réévaluée en fonction de l’évolution de la situation. Il a également déclaré que la décision prise par les deux agences représente un gros sacrifice, car leurs flux de revenus se verront durement impactés. « C’est une situation difficile pour tout le monde, mais en tant qu’agences impliquées, nous devons offrir un certain soutien aux prestataires de services et à l’industrie, même si nous souffrons aussi énormément. »
La Ghana Civil Aviation Authority (GCAA) emboite ainsi le pas à la Ghana Airport Company (GACL), qui avait annoncé une dérogation de trois mois (avril à juin) pour le loyer et les frais de stationnement. Était également compris dans cette dérogation l’éclairage et les redevances, non seulement pour les compagnies aériennes nationales, mais aussi pour les locataires de restaurants, boutiques, bureaux de change et autres intervenants sur les plateformes aéroportuaires du pays.
Pour les acteurs de l’industrie, ces mesures d’accompagnement offriront un répit aux compagnies aériennes nationales qui ont dû réduire leur nombre de passagers et investir également dans la mise en œuvre de certains protocoles de sécurité depuis la relance des vols domestiques le 21 avril dernier.