Publicité

Restez au courant des actualités les plus importantes

En cliquant sur le bouton « S'abonner », vous confirmez que vous avez lu et que vous acceptez nos conditions d'utilisation.

Nigeria : une nouvelle initiative pour réduire les importations de sucre

producteurs de canne à sucre producteurs de canne à sucre

Le Nigeria renforce sa stratégie d’autosuffisance dans le secteur sucrier. Le Conseil national pour le développement du sucre (NSDC) a lancé le Programme de développement des producteurs de canne à sucre (SODP), un dispositif destiné à soutenir les agriculteurs et à dynamiser la production de sucre au Nigeria.

Annoncé via un communiqué, un programme de développement des producteurs de canne à sucre est en phase de lancement au Nigeria. Il vise à intégrer l’ensemble des producteurs du pays dans la chaîne d’approvisionnement de l’industrie sucrière nationale.

En plus d’un accompagnement technique, les participants bénéficieront d’intrants agricoles de qualité, de formations sur les bonnes pratiques, et surtout de contrats d’achat garantis afin d’assurer la stabilité de leurs revenus.

« Pour la première fois, un programme structuré permettra d’impliquer tous les acteurs, des petits producteurs aux grandes exploitations, dans la dynamique nationale du sucre », indique le communiqué.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la phase II du Nigeria Sugar Master Plan (NSMP II), déployée depuis 2022. Ce plan stratégique fixe un objectif clair : atteindre une production annuelle de 1,8 million de tonnes de sucre d’ici 2033 grâce à la mise en valeur de 300 000 hectares de terres irriguées.

Actuellement, le Nigeria n’exploite qu’environ 130 000 hectares de canne à sucre, pour une production estimée à 75 000 tonnes en 2024, selon les données du département américain de l’Agriculture (USDA). Le gouvernement espère donc plus que doubler les superficies cultivées au cours des dix prochaines années.

Pour soutenir cette ambition, le NSDC multiplie les partenariats avec le secteur privé. En août 2025, quatre sociétés (Brent Sugar, Niger Foods, Legacy Sugar et UMZA) ont signé des accords pour développer des projets capables de produire 400 000 tonnes de sucre par an.

En avril, un autre protocole d’accord a été conclu avec le conglomérat chinois SINOMACH. Estimé à 1 milliard USD, ce projet prévoit la construction d’un complexe sucrier intégré, dont la première phase permettra la production de 100 000 tonnes de sucre par an, avant d’atteindre progressivement 1 million de tonnes.

Dans le même élan, le gouvernement de l’État du Niger a annoncé, en novembre 2024, la construction de six nouvelles sucreries sur une superficie de 148 000 hectares entre Shiroro et Minna. Ces infrastructures devraient renforcer la capacité de transformation nationale et réduire la dépendance du pays aux importations.

Euphrasie Kouassi Yao en Couverture du magazine Ocean's News

Restez au courant des actualités les plus importantes

En cliquant sur le bouton « S'abonner », vous confirmez que vous avez lu et que vous acceptez nos conditions d'utilisation.
Add a comment Add a comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Article précédent
dents blanches

Bien-être : 03 astuces pour garder vos dents blanches

Article suivant
WildyNess

Tunisie : WildyNess, quand le voyage rime avec immersion et responsabilité

Publicité