La Cour internationale de Justice (CIJ) a annoncé l’ouverture des candidatures pour l’édition 2026-2027 du Programme de bourses judiciaires, une initiative de prestige qui vise à offrir à de jeunes juristes du monde entier une expérience pratique au sein du principal organe judiciaire des Nations Unies.
La phase de soumission des candidatures de l’édition 2026-2027 du Programme de bourses judiciaires est lancé. Initié par la Cour internationale de Justice, les candidats ont jusqu’au 5 février 2026 pour soumettre leurs dossiers.
Créé en 1999, le Programme de bourses judiciaires, autrefois appelé Programme de stages universitaires, permet à de jeunes diplômés en droit d’acquérir une expérience professionnelle au sein de la Cour. Pendant dix mois, les boursiers sont affectés à un juge et travaillent sous la supervision directe de celui-ci, aux côtés d’un assistant juridique principal.
Leur mission consiste à mener des recherches juridiques, rédiger des notes de synthèse sur des affaires pendantes, assister aux audiences publiques et contribuer à l’analyse de questions de droit international public. Chaque année, environ quinze candidats issus d’universités du monde entier sont sélectionnés pour participer à cette immersion dans le fonctionnement de la justice internationale.
Soucieuse d’élargir la représentation géographique et linguistique des participants, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 75/129 créant en avril 2021 un fonds fiduciaire dédié au programme. Ce mécanisme vise à accorder des bourses complètes à des candidats originaires de pays en développement, diplômés d’universités ne disposant pas des ressources nécessaires pour financer leur séjour à La Haye.
Grâce à ce fonds, le Programme de bourses judiciaires garantit un accès équitable aux jeunes talents juridiques de toutes les régions du monde, tout en renforçant la diversité culturelle et la coopération internationale au sein de la Cour.
La Cour internationale de Justice recherche des jeunes diplômés âgés de 31 ans ou moins au début du programme. Les candidats doivent avoir démontré une excellence académique dans leurs études de droit et un intérêt marqué pour le droit international public, attesté par leurs publications ou expériences professionnelles.
Une maîtrise parfaite de l’anglais ou du français est requise, et une connaissance pratique de l’autre langue constitue un atout. Les candidatures ne peuvent être déposées que par les universités, la Cour n’acceptant pas les candidatures individuelles. Pour plus d’informations, CLIQUEZ ICI.
