Le processus de recrutement des nouveaux agents de la police comorienne a débuté, mercredi 16 août 2023. L’objectif de la direction générale de la police et de la sûreté nationale est d’intégrer 200 nouveaux agents qualifiés, pour rehausser son niveau et sa réputation.
Le concours de recrutement des nouveaux agents de la police comorienne se déroulera en deux étapes distinctes. La première sera consacrée à une évaluation sportive. Elle sera suivie d’une épreuve écrite portant sur des sujets de culture générale. Ces évaluations auront lieu du 16 au 24 août 2023 et se dérouleront dans les trois îles du pays.
À en croire l’ancien directeur général de la police nationale, ce processus de recrutement des nouveaux agents de la police comorienne, revêt une importance cruciale en vue d’améliorer l’efficacité des agents. Il précise que la situation actuelle de la police nationale présente une diversité de profils et de compétences parmi les membres du corps policier. Cette diversité a des répercussions négatives sur la cohérence des missions accomplies. L’ex-directeur général a également souligné qu’aucun recrutement n’a été mené en accord avec la loi au cours des vingt dernières années.
De ce fait, un grand nombre d’agents en service ne possèdent pas les qualifications requises. Par le biais du recrutement des nouveaux agents de la police comorienne, l’institution sécuritaire aspire à renforcer son effectif en intégrant des professionnels dotés de compétences adéquates. L’objectif sous-jacent est de restaurer la réputation de la police. Au sein de la société civile des Comores, des critiques sont adressées au comportement des agents.
Moudjib Mohamed Saïd, président du Mouvement de la Jeunesse Consciente-Ngo’shawo, a notamment dénoncé le traitement inégal des usagers de la route par les policiers. « Certains agents ne sont même pas familiers avec le Code de la route », a-t-il affirmé. Il estime que les relations de connivence entre certains agents et automobilistes ont des répercussions sur la sécurité routière. Certains contrevenants bénéficieraient d’un traitement de faveur.