En Ethiopie, Adan Hussein Dida, un élève de 14 ans, a apporté de l’électricité à son village grâce aux déchets d’animaux. Longtemps baignés dans l’obscurité, les habitants de Borana, un village situé au sud de l’Éthiopie ont désormais le privilège de bénéficier de l’électricité grâce au jeune Adan.
Adan Hussein Dida est un élève en huitième année à l’école primaire de Tula Web en Ethiopie. Son projet de production d’électricité biogaz à partir des déchets d’animaux a démarré dans le jardin de ses parents. Jeune garçon soucieux du problème d’éclairage que rencontre son village, il s’est lancé dans ce projet pour remédier à ce problème.
Aujourd’hui, grâce à cette innovation, sa communauté peut aussi facilement vaquer à ses occupations même à des heures tardives. « Je suis très fier de ce que j’ai accompli jusqu’à présent, ils disent que je leur ai évité le coût des piles et des torches. Leurs enfants peuvent maintenant lire à la maison au lieu d’attendre le lendemain pour faire leurs devoirs », a déclaré le jeune Adan Hussein Dida.
Et à son professeur Boru Sora de confier : « Adan est un élève très innovant. Outre le biogaz, il a essayé plusieurs choses, de la réparation de radios et d’autres appareils électroniques à la fabrication d’un avion qui a volé sur 100 mètres », explique M. Boru. Aujourd’hui, avec son innovation, Adan soutient sa famille grâce à l’argent qu’il gagne. Il facture chaque foyer 0,87 $ par mois.
La vision de Adan Hussein Dida est d’étendre son projet dans d’autres villages de l’Éthiopie. En outre, il a pour rêve de poursuivre ses études en ingénierie à la nouvelle université Borana de Yebelo.