Les autorités annoncent un projet de modernisation de onze aérodromes en Ouganda. L’initiative devra faciliter les déplacements à l’intérieur du pays, sans passer systématiquement par l’aéroport international d’Entebbe, situé près de Kampala, la capitale.
D’après Susan Kataike, porte-parole du ministère des Travaux publics et des Transports, la modernisation de onze aérodromes en Ouganda est une priorité pour l’État. Il vise à améliorer la connectivité entre les régions, à mieux desservir les zones reculées et à encourager les investissements dans les villes secondaires encore peu exploitées.
Le projet ne sera pas lancé d’un seul coup. Il sera réalisé en plusieurs phases, en collaboration avec les autorités locales et le secteur privé. Les travaux prévus incluent l’extension des pistes d’atterrissage, la réhabilitation des terminaux pour accueillir plus de passagers, la sécurisation des infrastructures et le respect des normes environnementales en vigueur.
Ce chantier vise à rendre les déplacements plus rapides, plus sûrs et mieux adaptés aux besoins des habitants et des entreprises. Cette modernisation des aérodromes en Ouganda est aussi vue comme un moyen de dynamiser le tourisme, notamment dans les régions où se trouvent des parcs nationaux très fréquentés par les visiteurs étrangers.
Selon le ministère, un vol direct vers l’aérodrome de Kihihi, dans le Sud-Ouest, permettrait de gagner jusqu’à sept heures de trajet pour rejoindre le célèbre parc national de Bwindi, connu pour ses gorilles de montagne. Un gain de temps considérable, qui pourrait rendre la destination plus attractive pour les touristes.
La compagnie aérienne nationale, Uganda Airlines, pourrait également bénéficier de ce projet. Avec des aérodromes modernisés, elle pourra proposer plus de vols domestiques et toucher davantage de passagers à l’intérieur du pays. Cela renforcerait sa présence sur le marché local et participerait à la relance du transport aérien national.
En plus du tourisme, ce projet pourrait transformer le quotidien de nombreux agriculteurs ougandais. Grâce à des infrastructures aériennes modernisées, les produits frais ou spécifiques comme le thé, les fleurs ou les fruits tropicaux pourraient être transportés plus rapidement vers les grandes villes ou les marchés internationaux.
Cela permettrait à de petits producteurs, parfois installés dans des zones difficiles d’accès, de mieux valoriser leurs récoltes et de se connecter plus facilement aux circuits commerciaux.
