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Africa Banking Forum 15 : « les banques sont confrontées à une concurrence croissante », Adama Coulibaly

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Abidjan a abrité le 28 février 2024, la 15e édition d’Africa Banking Forum axée sous le thème : « Entre dynamique concurrentielle et résilience technologique ». Présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly a indiqué que les banques sont confrontées à une concurrence croissante de la part d’acteurs non conventionnels

La 15e édition d’Africa Banking Forum a tenu toutes ses promesses à Abidjan. Intervenant lors de la cérémonie, Adama Coulibaly a laissé entendre que le secteur bancaire est un pilier essentiel de la croissance économique du continent africain. Ainsi, les avancées technologiques, notamment la finance numérique, les paiements mobiles et les plateformes de prêts en ligne, transforment rapidement le paysage financier africain.

« Les banques sont confrontées à une concurrence croissante de la part d’acteurs non conventionnels, tels que les Fintechs et les BigTechs, qui exploitent les opportunités offertes par la numérisation et l’innovation technologique. Dans cette optique, il est impératif que nous nous adaptions rapidement et efficacement aux nouvelles réalités du secteur bancaire. Les banques africaines doivent se positionner comme des acteurs innovants et agiles, capables de répondre aux besoins de plus en plus changeants et exigeants des clients et de soutenir le développement économique de nos nations », a déclaré le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly.

Pour le ministre, à l’échelle continentale, les difficultés d’accès aux services financiers demeurent un frein majeur à l’avènement d’une croissance porteuse de transformations profondes en Afrique. Il s’est par ailleurs montré satisfait par l’émergence de nouvelles institutions financières dans un contexte où les entités étrangères se retirent progressivement du marché continental.

« Cette inclusion s’apprécie à titre d’illustration par le taux de bancarisation dans la zone UEMOA, qui (y/c les Sfd) est passé de 28,46% en 2012 à 46,34% en 2022 selon la BCEAO », a-t-il conclu.

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