Depuis le 25 mars 2025, les citoyens togolais peuvent s’inscrire aux examens du Certificat de fin d’apprentissage en ligne et demander leur diplôme via une plateforme numérique. Le ministre de la Formation professionnelle, Isaac Tchiakpé, a lancé ce service à Lomé.
Le gouvernement togolais modernise l’accès aux services publics et simplifie les démarches pour les citoyens. Désormais, l’inscription à l’examen du Certificat de fin d’apprentissage (CFA) ainsi que la délivrance du diplôme se fait en ligne. Cette évolution a été annoncée par le ministre de la Formation professionnelle, Isaac Tchiakpé, le 25 mars 2025 à Lomé.
Grâce à cette nouvelle plateforme, les candidats peuvent s’inscrire sans avoir à se déplacer et suivre l’évolution de leur dossier via le portail service-public.gouv.tg. Pour concevoir cette initiative, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale a collaboré avec le ministère de l’Enseignement technique et l’Agence Togo Digital (ATD). Cette démarche répond aux attentes des artisans qui souhaitaient un accès plus simple et rapide aux examens.
L’intégration du Certificat de fin d’apprentissage en ligne dans ce programme de digitalisation s’inscrit dans un objectif du gouvernement de rendre 75 % des services administratifs accessibles en ligne d’ici la fin de l’année 2025. Avec cette réforme, la Direction des examens, concours et certification (DECC) sera en mesure de délivrer les diplômes six mois après la publication des résultats, réduisant ainsi l’attente des candidats.
Pour le ministre Isaac Tchiakpé, cette numérisation reflète une intention politique claire de moderniser l’administration et d’optimiser la qualité des services offerts aux citoyens. « Cette plateforme est conforme à l’ambition de la feuille de route et à la vision du chef de l’État, qui est de placer la digitalisation au cœur de la stratégie de développement de notre pays. Il s’agit de faire en sorte que l’accès aux services et à la délivrance des documents administratifs soit facilité afin d’améliorer le quotidien de nos concitoyens », a-t-il déclaré.