Le Burkina Faso s’impose sur la scène technologique africaine avec le lancement d’Aïobi, la première DeepTech d’Afrique de l’Ouest. Imaginée par l’entrepreneur Bowendsom Nikiema, cette start-up a pour ambition de libérer les entreprises africaines des tâches invisibles et chronophages qui absorbent près de 90 % de leur temps opérationnel.
Diplômé entre Ouagadougou, Nantes et Sydney, certifié en management agile et Lean Six Sigma, Bowendsom Nikiema a acquis une solide expérience internationale avant de se tourner vers l’Afrique. Après avoir accompagné la transformation digitale de sociétés comme BURVAL Corporate, il se lance désormais dans un défi de taille : offrir aux champions africains des solutions technologiques compétitives sur le marché mondial, à travers Aïobi, la première DeepTech d’Afrique de l’Ouest.
L’objectif est de transformer ces contraintes en véritables moteurs de performance grâce à l’intelligence artificielle. « Les solutions venues d’Occident sont souvent standardisées. Or, le marché africain est pluriel : celui d’Abidjan n’est pas celui de Lomé, ni celui de Ouagadougou », explique Bowendsom Nikiema.
L’essor d’Aïobi repose sur un partenariat fort avec BURVAL Corporate et BBS Holding, leader panafricain de la sécurité privée, présent dans huit pays avec plus de 12 000 employés. Ensemble, ils transforment trente ans d’expertise opérationnelle en solutions d’IA sur mesure : optimisation des processus, vision par ordinateur, analyse comportementale, cartographie des flux.
L’ambition est claire : faire émerger une DeepTech africaine capable de rivaliser avec les géants mondiaux. « J’ai vu Dubaï s’ériger en cinquante ans dans le désert. L’Afrique peut accomplir davantage, plus vite. Mais cela nécessite de la rigueur, pas seulement des discours », déclare Bowendsom Nikiema.
