La Directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Est, Nnenna Nwabufo, en visite de quatre jours au Burundi, est allée constater l’état d’avancement des travaux du Centre d’excellence sous régional en sciences de la nutrition (EANSI), financé par la BAD à hauteur de neuf millions de dollars.
En visite en Afrique de l’Est, Nnenna Nwabufo, a constaté l’état d’avancement des projets financés par la BAD. Elle a jugé satisfaisant l’état de mise en œuvre des projets au Burundi. « Aujourd’hui, les bâtiments sont bien rénovés, les laboratoires (analyse microbiologique, alimentaire et médicale) sont bien équipés et les étudiants suivent convenablement les enseignements », s’est-elle félicitée.
Au total, 129 étudiants ressortissants des quatre pays de la Communauté est-africaine (Burundi, Tanzanie, Rwanda et République démocratique du Congo) suivent des cours dans des spécialités en nutrition et en transformation agroalimentaire. Les autorités burundaises se disent, satisfaites de la dotation de ce centre d’excellence sous régional qui commence déjà à offrir au Burundi, des compétences hautement qualifiées.
« La mise en œuvre de ce projet témoigne à suffisance de l’engagement de la Banque africaine de développement en faveur du développement durable à travers la promotion de l’éducation de qualité », a déclaré François Havyarimana, ministre de l’Éducation nationale et de la recherche scientifique.
Nnenna Nwabufo s’est également rendue au port de Bujumbura où elle a visité les travaux de modernisation du port cofinancés par la Banque africaine de développement et l’Union européenne pour un montant de 48,93 millions de dollars. La Directrice et l’équipe pays de la Banque y ont constaté, avec inquiétude, la montée des eaux du lac Tanganyika, attribuée aux changements climatiques. Elle s’est alors engagée à soutenir le projet pour éviter les dégâts.
La Directrice générale s’est par ailleurs entretenue avec le secteur privé burundais et salué son engagement dans le développement économique et social du pays. Après les échanges, elle a annoncé l’envoi d’une mission spéciale avant la fin de l’année pour évaluer les besoins, les recommandations et les détails spécifiques sur la manière dont la Banque peut appuyer le développement du secteur privé au Burundi.