Le Fonds OPEP pour le développement international vient de clôturer la quatrième édition de son Forum de développement, tenu le 18 juin 2025. Sous le thème « Une transition qui renforce notre avenir », cet événement a permis de mobiliser plus d’un milliard de dollars pour financer des projets dans plusieurs régions du monde, avec un accent fort sur le développement en Afrique.
Lors du forum, le Fonds OPEP a approuvé 720 millions de dollars de nouveaux financements et signé pour 362 millions de dollars d’accords de prêt. Au total, plus de 400 millions de dollars seront consacrés à l’Afrique, pour soutenir des secteurs comme : l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, la finance et le climat.
Le Cameroun bénéficiera de 25 millions de dollars pour appuyer les petits producteurs de riz et améliorer la sécurité alimentaire. La Côte d’Ivoire recevra 74,5 millions de dollars, qui seront confiés à deux banques locales pour financer des projets de développement et soutenir les PME.
Le Rwanda a signé un accord-cadre de 300 millions de dollars, qui couvrira la période 2025-2028. Ce financement servira à améliorer les infrastructures, les services de base et encourager l’entrepreneuriat. En Ouganda, la Banque de développement de l’Afrique de l’Est recevra 40 millions de dollars pour soutenir ses activités.
Le Botswana, de son côté, bénéficiera d’un appui réparti sur trois ans pour développer les énergies renouvelables, ses infrastructures, sa croissance numérique et ses exportations du secteur privé.
Un soutien historique a été annoncé pour la Mauritanie. Le Groupe de coordination arabe (ACG) s’engage à investir 2 milliards de dollars sur cinq ans. Ce montant servira à financer des projets dans l’énergie, l’eau, les transports et les infrastructures numériques. Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre de haut niveau avec le président Mohamed Ould Ghazouani.
En réponse aux difficultés d’accès aux produits de base sur les marchés internationaux, le Forum a lancé une nouvelle initiative de financement du commerce. Elle permettra aux pays partenaires de sécuriser leurs importations essentielles, notamment en alimentation et en énergie.
