À partir de 2026, la Driver and Vehicle Licensing Authority (DVLA) introduira au Ghana, des permis de conduire biométriques internationaux (IDL) et des licences de véhicules internationales (IVP) conformes aux normes ISO.
L’annonce, faite par le directeur général de la DVLA via une publication sur les réseaux sociaux, marque un tournant pour l’institution. L’objectif est clair : moderniser les permis de conduire pour les rendre plus sûrs et mieux acceptés à l’étranger.
Les permis de conduire actuellement délivrés au Ghana font face à des rejets fréquents dans certains pays, notamment en raison de leur non-conformité aux standards internationaux. Cette situation limite la mobilité des citoyens, complique les déplacements professionnels et restreint les opportunités à l’étranger pour de nombreux conducteurs.
Avec les permis de conduire biométriques, chaque détenteur bénéficiera d’un document doté d’une page de données biométriques, rendant les fraudes pratiquement impossibles. Ces nouvelles pièces permettront ainsi de renforcer la fiabilité des contrôles et d’améliorer la coopération entre États dans la vérification des documents de transport.
Le Ghana rejoint, par cette initiative, la dynamique d’harmonisation des systèmes de permis observée dans plusieurs régions d’Afrique. Des organisations telles que l’UEMOA, la SADC, le COMESA ou la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ont déjà mis en place des modèles unifiés pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens.
À travers la réforme de la DVLA Ghana, le pays envoie un signal fort : celui d’une volonté d’intégration régionale et d’une coopération transfrontalière renforcée. L’introduction des licences biométriques pourrait d’ailleurs ouvrir la voie à de nouveaux accords bilatéraux de reconnaissance mutuelle entre États africains.
