Le partenariat numérique Ghana-Italie prend forme. Après des échanges avec l’Allemagne, le gouvernement ghanéen cherche à établir une collaboration avec l’Italie pour développer son secteur numérique. Cette préoccupation était au centre des discussions le mardi 25 mars 2025 lors d’une rencontre entre Samuel Nartey George, ministre ghanéen de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation, et une délégation italienne.
Le ministre ghanéen de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation, Samuel Nartey George, a reçu, le mardi 25 mars 2025, une délégation italienne pour discuter des opportunités de collaboration. Les discussions ont porté sur le programme « Un million de codeurs », qui prévoit la formation d’un million de Ghanéens à la programmation, et sur le « Projet GH Forms », qui facilite l’accès aux services publics grâce à une uniformisation des formulaires administratifs.
Les discussions ont également porté sur la cybersécurité. Le ministre a insisté sur l’importance de politiques solides pour protéger les infrastructures numériques du pays. L’Italie, qui affiche un score parfait de 100/100 à l’indice global de cybersécurité de l’Union internationale des télécommunications (UIT), possède une expertise reconnue en la matière.
Actuellement, l’Italie se classe 51e sur 193 pays à l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI) des Nations unies avec un score de 0,8356, bien au-dessus de la moyenne mondiale de 0,6382. Son expérience en matière de cybersécurité et de numérisation des services publics pourrait être un atout pour le Ghana.
Le Ghana de son côté affiche un score de 0,6317 à l’indice de développement de l’e-gouvernement, ce qui le place à la 108e place mondiale. Son niveau dépasse la moyenne africaine (0,4247) mais reste en dessous de la moyenne mondiale. L’UIT reconnaît les efforts du pays en cybersécurité, mais recommande une amélioration des compétences dans ce domaine.
Même si la délégation italienne a exprimé son intérêt, le partenariat numérique Ghana-Italie reste au stade des discussions. Aucun accord officiel n’a encore été signé. Le gouvernement ghanéen continue ses démarches pour moderniser son secteur numérique en s’appuyant sur des partenaires internationaux.