Le président de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, dévoile ses priorités pour le développement du secteur numérique du pays, répondant aux recommandations du rapport de la Banque mondiale sur l’économie numérique.
Dans un discours du 27 août 2024, le président Ismaïl Omar Guelleh affirme que la numérisation de l’administration publique est importante pour le développement économique de Djibouti. Le leader met en avant le commerce électronique comme un moteur essentiel pour la croissance du pays. « Pour attirer les investissements étrangers et stimuler l’innovation, nous devons développer des infrastructures numériques robustes et créer un écosystème numérique dynamique », précise t-il.
L’accent mis sur l’éducation et la formation aux technologies numériques est un élément central de la stratégie du président. Il priorise la nécessité de préparer une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, capable de répondre aux défis de la transformation numérique. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre de la stratégie « Vision 2035 » du gouvernement djiboutien, qui vise à moderniser l’économie et améliorer la compétitivité du pays sur la scène internationale. Le rapport de la Banque mondiale publié en mai a souligné des défis et opportunités du secteur numérique, mettant en lumière l’importance de développer les infrastructures numériques pour soutenir la croissance économique.
Le rapport révèle que Djibouti se classe actuellement 181e sur 193 pays dans l’indice de développement de l’administration en ligne (EGDI) des Nations unies, une position qui reflète des défis importants dans la numérisation des services publics. En revanche, dans l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Djibouti a progressé en 2024, se positionnant au 17e rang avec un score de 61,6 sur 100. Malgré cette amélioration, le pays a perdu une place par rapport à 2023, où son score était de 63,6.
Les priorités numériques définies par Ismaïl Omar Guelleh témoignent d’une volonté de moderniser le secteur numérique de Djibouti et de surmonter les défis identifiés dans le rapport de la Banque mondiale.