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Nigeria : la CEDEAO renforce les stratégies sur la sécurité humaine

Abuja, la capitale politique du Nigéria, a abrité du 26 au 29 mars 2024, un atelier thématique sur la sécurité humaine. Organisée par la Direction de l’alerte précoce de la CEDEAO, la rencontre a réuni des analystes de la criminalité, des représentants d’organisations régionales et des experts dans le domaine.

La Direction de l’alerte précoce de la CEDEAO a organisé à Abuja au Nigéria, un atelier pour discuter des stratégies de renforcement de la sécurité humaine et de lutte contre la criminalité dans la région ouest africaine.

Pendant quatre jours, les participants ont pris part à des discussions intenses, des sessions interactives et des exercices pratiques visant à approfondir leur compréhension de la dynamique de la criminalité, à analyser les menaces émergentes et à développer des mécanismes efficaces d’alerte précoce et de réponse. L’atelier proposait un programme complet couvrant des sujets tels que le lien entre la criminalité et les conflits, les défis de la lutte durable contre la criminalité, l’analyse géospatiale et le développement de produits analytiques communs.

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« Nous sommes ravis des résultats de l’atelier et du niveau d’engagement démontré par tous les participants. Grâce aux efforts de collaboration et au partage des connaissances, nous avons renforcé notre capacité collective à lutter contre la criminalité et à améliorer la sécurité humaine dans la région de la CEDEAO », a déclaré Damtien Tchintchibidja Vice-Présidente de la Commission de la CEDEAO.

L’atelier a mis un accent sur l’importance des partenariats entre les acteurs étatiques et non étatiques, en particulier les organisations communautaires traditionnelles et de base. Les participants ont également étudié les moyens de tirer parti des atouts uniques de chaque type d’acteur pour créer des stratégies de prévention de la criminalité plus efficaces et plus globales. Ils ont aussi souligné le rôle des stratégies fondées sur les données et la nécessité d’améliorer l’échange de renseignements pour relever le défi croissant de la criminalité transnationale organisée.

À l’avenir, les participants ont également convenu d’élaborer des rapports périodiques conjoints sur les principaux défis affectant les États membres.

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