La Rumba congolaise a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, par l’Unesco. C’est une nouvelle étape dans l’histoire déjà très riche de cette musique qui a traversé siècles et frontières tout en se modernisant.
L’Unesco, réunie cette semaine pour étudier une soixantaine de candidatures, a annoncé mardi 14 décembre 2021 sur Twitter que la Rumba congolaise était admise sur sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le dossier de candidature a été présenté par le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville.
La Rumba congolaise rejoint la rumba cubaine, inscrite en 2016 et, pour l’Afrique centrale, les polyphonies pygmées de Centrafrique (2003) ou les tambours du Burundi (2014).
Cette décision de l’Unesco est une consécration que les deux Congo attendaient depuis des années. Les deux capitales avaient mis de côté tous les litiges qui les opposent pour défendre cette candidature commune depuis de longs mois.
« Cette richesse venue du Congo et exportée dans le monde entier constitue un des éléments de notre fierté », avait tweeté le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de RDC Patrick Muyaya, alors qu’une conférence de presse était organisée pour commenter l’événement, avec quelques jours d’avance. « Il est de notre devoir à tous de promouvoir la Rumba », avait-il ajouté.