Le Sénégal pourrait commencer à exploiter ses gisements de gaz avec le projet offshore Yakaar-Teranga d’ici 2025. Thierno Ly, PDG de Petrosen, a annoncé, mardi 5 novembre, que la décision finale d’investissement (FID) pourrait être prise à la mi-2025.
À partir de 2025, le Sénégal pourrait connaître un grand changement dans son secteur énergétique avec le développement du projet offshore Yakaar-Teranga. Ce projet est très important pour le pays, qui souhaite exploiter ses ressources en gaz et renforcer sa position en Afrique.
Thierno Ly, le directeur de Petrosen, la société nationale des hydrocarbures, a indiqué, le 5 novembre 2024, que la décision finale pour l’investissement (FID) est prévue pour la mi-2025. « Notre objectif est d’atteindre cette décision d’investissement finale à la mi-2025, si tout se passe bien », a-t-il déclaré. Il reste tout de même prudent, car le projet fait face à des défis, notamment le départ de BP, qui a vendu ses parts à Kosmos Energy.
Ce changement de partenaires a retardé les plans pour Yakaar-Teranga, qui devait initialement avancer en 2024. Avec Kosmos Energy maintenant à la tête du projet, les choses pourraient reprendre, surtout après qu’ils ont acquis 60 % des parts de BP, qui portent leur participation totale à 75 %. Petrosen prévoit également d’augmenter sa part.
Si la décision d’investissement est prise, les travaux pour commencer à utiliser le gaz de Yakaar-Teranga pourraient s’accélérer, avec une exploitation prévue pour 2026. Les estimations indiquent que ce gisement pourrait produire environ 25 trillions de pieds cubes (Tcf) de gaz, qui nécessite un investissement entre 5 et 6 milliards de dollars. Ce projet, avec d’autres comme le gisement GTA et le projet pétrolier Sangomar, est essentiel pour aider l’économie du Sénégal, qui pourrait croître de 10,1 % en 2025, selon le FMI.
Des données montrent que l’exploitation de Yakaar-Teranga pourrait continuer jusqu’en 2055, avec un pic de production attendu en 2029. Ce potentiel économique pourrait transformer le secteur énergétique du Sénégal et améliorer sa place sur le marché mondial du gaz naturel.