Après une pause de trois mois destinée à la préservation des ressources halieutiques, les pêcheurs du lac Nangbéto peuvent enfin reprendre leurs activités. L’annonce a été faite le vendredi 15 novembre 2024 par Yark Damehame, ministre des Ressources halieutiques, avec des mesures à suivre pour assurer la durabilité de l’écosystème aquatique.
Les pêcheurs du lac Nangbéto peuvent désormais reprendre leurs activités, suite à l’annonce faite le vendredi 15 novembre 2024, par Yark Damehame, ministre des Ressources halieutiques. Cette décision fait suite à une période de repos biologique destinée à préserver et régénérer les ressources halieutiques de la région.
Le repos biologique, mis en place pour régénérer les populations de poissons, a permis d’assurer la pérennité de la pêche dans le lac Nangbéto. La reprise s’accompagne toutefois de restrictions strictes qui visent à protéger les ressources marines. En effet, certaines techniques de pêche jugées destructrices, telles que les filets maillants avec des mailles inférieures à deux doigts et demi et l’utilisation de dispositifs comme les bambous, sont désormais interdites.
Les pratiques nuisibles, telles que le barré-barré et l’utilisation de produits toxiques, sont également prohibées. Ces mesures ont pour but de minimiser l’impact environnemental des activités de pêche et à favoriser la régénération des espèces aquatiques. Le ministre a rappelé que l’accès à la pêche nécessite pour renforcer le cadre réglementaire.
Le secteur halieutique est vital pour l’économie togolaise, qui emploie plus de 22 000 personnes et représente environ 4,5 % du produit intérieur brut (PIB). La durabilité des ressources halieutiques est donc essentielle non seulement pour les pêcheurs, mais aussi pour l’ensemble de la population qui dépend de cette industrie pour sa subsistance.