Une collaboration entre Sony Group et la Société financière internationale (IFC) promet d’insuffler une nouvelle vie dans les start-up africaines du divertissement. Le Sony Innovation Fund: Africa, doté de 10 millions de dollars, s’engage à soutenir les jeunes entreprises opérant dans les secteurs des jeux, de la musique, du cinéma et de la distribution de contenu.
Le géant japonais de la technologie, Sony Group, a annoncé son partenariat avec la Société financière internationale (IFC), une branche du Groupe de la Banque mondiale active dans les investissements en faveur des start-up africaines. Cette initiative conjointe, baptisée le Sony Innovation Fund Africa, a été officiellement lancée le 11 octobre, avec l’objectif de favoriser la croissance des start-up africaines du divertissement.
Le fonds, d’une valeur de 10 millions de dollars, se consacrera en particulier aux start-up africaines du divertissement, en phase de démarrage opérant dans les domaines du jeu, de la musique, du cinéma et de la distribution de contenu.
Cette initiative découle d’une prise de conscience collective du potentiel inexploité des industries créatives africaines, qui génèrent annuellement 4,2 milliards de dollars, mais ne représentent que 2,9 % des exportations de biens créatifs et moins de 1 % du PIB du continent. En 2019, seulement 1,1 %, soit 22 millions de dollars, des investissements totaux dans les start-up africaines ont été consacrés aux industries créatives et culturelles.
Toshimoto Mitomo, vice-président exécutif et directeur de l’exploitation de Sony Group Corporation, a exprimé sa conviction que le Sony Innovation Fund: Africa contribuera à accélérer la croissance de l’industrie du divertissement en Afrique, notamment des start-up africaines du divertissement. « Grâce aux activités du Sony Innovation Fund: Africa, nous espérons accélérer la croissance de l’industrie du divertissement en Afrique et contribuer au progrès et au développement de la région en offrant des opportunités de collaboration avec les entreprises de divertissement du groupe », a-t-il déclaré.
Malgré les défis persistants en matière de financement, les start-up africaines du divertissement continuent d’attirer l’attention d’investisseurs et d’institutions internationales en raison de leur potentiel de croissance. Cette collaboration stratégique entre Sony et la SFI renforce l’espoir que ces entreprises auront les moyens nécessaires pour prospérer et contribuer à l’économie et à la diversification du secteur du divertissement en Afrique.