Publicité

Restez au courant des actualités les plus importantes

En cliquant sur le bouton « S'abonner », vous confirmez que vous avez lu et que vous acceptez nos conditions d'utilisation.

Gabon : l’exploitation du kévazingo reprise sous un cadre durable

l'exploitation du kévazingo l'exploitation du kévazingo
Un homme arrache l'écorce d'un kévazingo, utilisé pour soigner les maux de dos, dans la forêt de Massaha, près de Makokou, le 14 février 2023. (Image d'illustration) © Steeve Jordan / AFP

Le gouvernement de transition gabonais a adopté un décret qui autorise la reprise de l’exploitation du kévazingo, un bois précieux, suspendue depuis 2018. Ce redémarrage se fera sous des règles strictes pour garantir une exploitation durable.

Le Gabon, connu pour ses riches réserves de bois précieux, notamment le kévazingo, a décidé de relancer l’exploitation de cette ressource naturelle. Cette décision marque la fin d’une interdiction en vigueur depuis 2018, avec un accent particulier sur la durabilité et la réglementation.

Le dimanche 1ᵉʳ septembre 2024, le gouvernement de transition au Gabon a adopté un projet de décret autorisant la reprise de l’exploitation du kévazingo, un bois précieux dont la coupe avait été suspendue en 2018. Ce bois, réputé pour sa couleur rouge, noire ou marron, est extrêmement rare et précieux, particulièrement en Afrique centrale, où il est également prisé pour ses vertus médicinales et ses usages traditionnels.

Marc Ona, membre de l’ONG Brainforest, a indiqué que le kévazingo n’était pas traditionnellement exploité en raison de ses propriétés médicinales et de son importance culturelle pour les peuples du Gabon. La forte demande asiatique pour ce bois, utilisé dans la fabrication de meubles de luxe, a cependant entraîné une hausse de la demande et conduit à des activités d’exploitation illicite.

Lire aussi  Togo : une nouvelle émission de BAT et OAT pour 30 milliards FCFA en vue

Face à cette situation, le Gabon a pris des mesures drastiques en interdisant la coupe du kévazingo en 2018 pour protéger le marché et éviter une chute de sa valeur. « Si le prix du mètre cube de kévazingo s’effondre, cette ressource perd son intérêt économique », a rappelé Marc Ona, en insistant sur l’importance d’un cadre législatif solide pour maintenir sa valeur marchande à l’international.

La junte au pouvoir entend donc relancer l’exploitation du kévazingo de manière durable, avec un cadre réglementaire renforcé. Le Gabon abrite environ 90 % des réserves mondiales de ce bois, ce qui en fait un acteur clé dans la préservation et l’exploitation raisonnée de cette ressource unique.

Par Zita KEWEZIMA 

Nouvelle parution du magazine Ocean's News

Restez au courant des actualités les plus importantes

En cliquant sur le bouton « S'abonner », vous confirmez que vous avez lu et que vous acceptez nos conditions d'utilisation.
Add a comment Add a comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Article précédent
Marème Sow

Sénégal : à Dakar, les pagnes entrelacés se retrouvent dans les foyers

Article suivant
Josepha Agbessi

Togo : “Aimer c'est mourir”, une pépite du genre policier intègre la littérature togolaise

Publicité