Togo : “Aimer c’est mourir”, une pépite du genre policier intègre la littérature togolaise

Josepha Agbessi Josepha Agbessi

Josepha Agbessi, une jeune écrivaine-slameuse, dévoile au public togolais, son tout premier roman policier intitulé “Aimer c’est mourir”. Publié aux éditions Encre Universelle, le chef-d’œuvre de 294 pages est une pépite qui fait plonger le lecteur dans un voyage passionnant, riche en émotions, mystères et en série d’enquêtes.

Un nouveau chef-d’œuvre de la jeune écrivaine togolaise Josepha Agbessi a été officiellement admis, le samedi 07 septembre 2024, dans le cercle des œuvres littéraires togolaises. Intitulé “Aimer c’est mourir”, l’ouvrage du genre policier a été présenté lors d’une cérémonie de dédicace, couplée du lancement officiellement du programme Conte-moi l’Afrique”, un incubateur de jeunes talents littéraires sur le continent.

Le genre policier, toujours prisé par les lecteurs en quête d’intrigues, s’invite progressivement dans la scène littéraire togolaise. Le nouveau livre de Josepha promet un mélange d’émotions et d’évasion aux lecteurs, dans un style fluide et captivant. « C’est un genre peu exploré chez nous, et Josepha Agbessi a su l’adopter avec une écriture captivante. J’espère qu’elle continuera dans cette voie », exprime l’écrivain togolais Kutsonya Kalbesh, lors de la cérémonie de dédicace de “Aimer c’est mourir”.

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Composé de 294 pages, l’intrigue de “Aimer c’est mourir” s’articule autour de la mort mystérieuse du personnage Aimée Messan, survenue lors d’une fête d’anniversaire de son amie sincère Emilie Sanvee. Chute tragique sur un balcon, Aimée laisse derrière elle une série de questions, qui suscitera plusieurs enquêtes jusqu’à la dernière page de l’ouvrage.

Connue également pour ses talents de slameuse, Josepha Agbessi aborde dans son joyau des thématiques profondes comme le viol, la drogue et les défis de la jeunesse ; qui démontrent son engagement social. Lors de la cérémonie de dédicace, elle a souligné son intention d’utiliser ce roman comme un outil de sensibilisation sur des fléaux qui touchent la société. Elle confie : « Ce roman est un moyen de sensibiliser sur les crimes qui deviennent de plus en plus courants, mais aussi sur d’autres réalités comme le viol et la drogue ».

La cérémonie de dédicace a été marquée par un moment d’échange entre auteure et lecteurs qui ont partagé les coulisses de la création du nouvel ouvrage. Lors de la soirée, Josepha Agbessi a également répondu à de nombreuses questions portant sur les thématiques du roman, mais aussi sur son parcours littéraire. Pour marquer ces moments, l’écrivaine a chaleureusement personnalisé chaque dédicace de son œuvre avec un mot spécial pour ses invités. 

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L’histoire de l’écrivaine…..

Née un 19 mars, dans la capitale togolaise, Josepha Agbessi est une technicienne de laboratoire de formation. Très tôt, elle développe une passion forte pour l’écriture qui l’amènera à participer à des résidences pour l’aider à éclore sa plume. 

En 2021, la jeune écrivaine participe au concours Prix Écrivains Humanistes et remporte le premier prix. La récompense lui ouvre les portes de la sphère littéraire togolaise avec son ouvrage Apparences. Avec “Aimer c’est mourir”, Josepha Agbessi veut désormais s’imposer, notamment dans le genre policier. Son livre, à la fois captivant et pertinent, promet de séduire les amateurs de suspense et de réflexions sociétales.

Les bénéficiaires togolais, cohorte 2024, de « Conte-Moi l’Afrique » outillés

La cérémonie de dédicace de “Aimer c’est mourir” a été couplée par le lancement de la phase togolaise du programme “Conte-moi l’Afrique”. Initié par une délégation béninoise, l’incubateur a pour mission d’aider les jeunes plumes à améliorer leurs compétences en rédaction, sous la supervision d’écrivains confirmés.

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Le projet a déjà réussi à atteindre deux objectifs au Togo. Du 4 au 8 septembre 2024, les candidats togolais sélectionnés ont bénéficié d’une formation, visant à perfectionner leurs textes, en participant à plusieurs communications et modules, suivis d’exercices pratiques. Ces sessions ont été animées par des écrivains, conteurs et éditeurs tels que Corneille Anoumon, Vivien Zanou et Cunégonde Dah-Fiènon, autour des techniques de narration, la mise en scène, les objectifs de développement 13, 14 et 15, ainsi que le processus éditorial. 

Magazine Ocean's News

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