Le poste de pesage de Djéréhouye, situé à la sortie nord d’Atakpamé, a obtenu une certification de conformité aux normes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Cette certification a été délivrée par l’Agence togolaise de métrologie (ATOMET), à l’issue d’une récente opération de vérification. L’infrastructure a été soumise à une série de contrôles rigoureux basés sur les standards internationaux de métrologie légale, notamment ceux de l’Organisation internationale de métrologie légale (OIML). Après les contrôles, les résultats montrent que les équipements installés répondent aux exigences de fiabilité requises pour le pesage des véhicules en circulation.
Cette reconnaissance du poste de Djéréhouye s’inscrit dans le cadre du règlement communautaire de l’UEMOA, qui harmonise les pratiques de pesage dans l’espace sous-régional. L’objectif est d’assurer une gestion cohérente des charges dans les huit pays membres de l’Union.
Le poste de pesage de Djéréhouye n’est pas un point de contrôle comme les autres. Il se trouve sur un corridor commercial majeur reliant le sud et le nord du Togo, où le trafic de poids lourds est intense. Ce positionnement en fait un outil de régulation indispensable pour surveiller et prévenir les surcharges, souvent responsables de l’usure prématurée des routes.
Pour garantir sa fiabilité sur le long terme, un dispositif de suivi technique est mis en place. Tous les six mois, un contrôle métrologique est prévu afin de vérifier la conformité des instruments. À cela s’ajoute un suivi technique trimestriel, pris en charge par la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER). Ces mesures préventives sont jugées essentielles pour préserver l’état des infrastructures routières.
Au-delà des infrastructures, les effets positifs de la régulation des charges sont multiples : « Lorsqu’un camion circule avec un chargement conforme, il consomme moins, pollue moins et endommage moins la route. Cela profite à tous : transporteurs, usagers, et surtout à l’environnement », explique Tchandine Koffi, assistant chargé de l’informatique à la SAFER.
