Ebola fait son retour en Ouganda avec 14 cas confirmés. Le virus se propage désormais dans plusieurs districts, dont Kampala, ce qui inquiète la population et les responsables sanitaires.
L’Ouganda traverse une période difficile face à l’épidémie d’Ebola. Le nombre de cas confirmés a grimpé à 14, après la découverte d’un nouveau foyer lié au décès d’un enfant de 4 ans. Trois des cinq nouveaux cas ont été confirmés comme Ebola, tandis que deux autres restent suspects.
Le nouveau foyer n’a pas de lien direct avec un autre cluster déjà identifié, mais il est dorénavant présent dans cinq districts du pays, y compris la capitale, Kampala, où l’épidémie a été annoncée en janvier. Deux décès dus à la maladie ont déjà été confirmés. Les autorités locales assurent que la situation est maîtrisée, bien que la transparence des informations laisse à désirer, certains hôpitaux ayant soigné des patients sans en informer la population.
Le Dr Charles Olaro, directeur des services de santé, estime que la situation est sous contrôle, mais il reste préoccupé par l’absence de mises à jour régulières. Le traçage des contacts demeure essentiel pour limiter la propagation. Ebola en Ouganda est causée par la souche du Soudan d’Ebola, pour laquelle aucun vaccin approuvé n’existe. La transmission se fait par contact avec les fluides corporels d’une personne infectée, et les symptômes comprennent la fièvre, les vomissements et parfois des saignements internes.
Les experts expliquent que l’origine de cette épidémie reste floue, bien que l’on suspecte que le virus soit arrivé via un animal infecté ou par la consommation de viande sauvage. Les autorités continuent de mener des enquêtes pour clarifier cette origine.