La production céréalière malienne bénéficie de meilleures perspectives pour la campagne 2024/2025. Une hausse de 12 % est attendue par rapport à 2023/2024.
Selon Reuters, le ministère malien de l’Agriculture prévoit une production céréalière de 11,1 millions de tonnes pour la campagne 2024/2025. Ce chiffre indique une hausse de 1,2 million de tonnes (soit 12%) par rapport à la campagne 2023/2024 qui s’était soldée par une récolte de 9,9 millions de tonnes.
Les nouvelles prévisions se heurtent toutefois à certains défis, dont les variations des conditions climatiques principalement. « Cette augmentation de la récolte prévue dépendra de l’abondance et de la bonne répartition des précipitations au cours de la saison », a précisé Choguel Maïga, Premier ministre du Mali.
La carte de la prudence jouée par le Premier ministre malien peut être justifiée par la baisse considérable qu’avaient connu les résultats de la campagne 2023/2024 par rapport aux prévisions initiales (10,9 millions de tonnes).
Il est également possible que les perspectives pour l’activité 2024/2025 connaissent des modifications ultérieures en raison du climat d’insécurité qui prévaut dans le centre et le nord du pays. Cette situation qui pourrait affecter la récolte est à craindre surtout dans les régions de grande production comme Mopti, Gao, Ségou et Koulikoro.
En Afrique de l’Ouest, le Mali occupe actuellement le second rang des plus grands producteurs de céréales derrière le Nigéria. D’après les données du Département américain de l’agriculture (USDA), le pays cultive essentiellement le maïs qui représente 40 % de sa production céréalière devant le riz, le mil et le sorgho.
Pour la campagne 2024/2025, le prix du kilogramme de semences de maïs hybride est fixé à 1500 FCFA (2,5 $) pour les agriculteurs maliens.