Dans son dernier rapport, le Forum économique mondial (WEF) a désigné le Maroc et l’Égypte comme des acteurs clés dans la production d’hydrogène bas-carbone en Afrique du Nord. Les deux pays se positionnent dans le Top 6 des pays leaders de l’Afrique du Nord.
Le Maroc et l’Égypte arrivent dans le groupe de tête des 6 pays en Afrique du Nord « à fort potentiel » pour la production d’hydrogène bas-carbone. Le rapport du Forum économique mondial (WEF) intitulé « Feuille de route pour l’hydrogène à faible teneur en carbone en Afrique du Nord », met en lumière l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché de l’hydrogène.
Le Maroc, en particulier, se distingue. Le pays a réduit sa dépendance aux importations de combustibles fossiles en développant 4,6 GW d’énergies renouvelables. En tant que passerelle entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe, le Maroc a investi massivement dans des interconnexions de transport d’électricité et des pipelines d’hydrogène le long de la côte atlantique.
Cette stratégie positionne le royaume de Mohamed VI de manière concurrentielle, avec une offre pouvant atteindre 30 TWh, soit l’équivalent de 0,9 million de tonnes par an. Une part importante de cette production est destinée à l’exportation vers l’Europe.
L’Égypte, quant à elle, pourrait devenir un acteur clé en raison du transit du commerce maritime mondial par le canal de Suez. Dotée de revenus substantiels tirés du pétrole, l’Égypte a alloué plus de 83 milliards de dollars à des projets d’hydrogène propre, avec l’objectif ambitieux de produire 10 millions de tonnes par an et de capturer 8 % du commerce mondial de l’hydrogène d’ici 2040.
Le Forum économique mondial (WEF) identifie également d’autres pays prometteurs dans cette liste de 16 pays au total, parmi lesquels l’Algérie à la 11ème place et la Tunisie à la 13ème position. En tête du classement figurent également le Qatar, Oman, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.