Le champ pétrolier de Sangomar, situé à 100 kilomètres au large de Dakar, a franchi un nouveau cap en avril 2025 en produisant et commercialisant quatre cargaisons totalisant 3,8 millions de barils de pétrole brut. Cette performance confirme la durabilité du projet, lancé en juin 2024 par l’entreprise australienne Woodside Energy.
Depuis son lancement en 2024, le champ de Sangomar a démontré une capacité de production imposante. En avril 2025, la production mensuelle a atteint 219 809 mètres cubes normaux (NM3) de gaz naturel, avec une commercialisation totale de 548 078 NM3 au premier trimestre de l’année. Ces chiffres témoignent de la montée rapide du projet, qui vise une production annuelle de 30,53 millions de barils de pétrole brut.
Le champ de Sangomar permet une augmentation significative des réserves pétrolières du Sénégal. Selon des données disponibles, les réserves prouvées et probables ont été renforcées grâce aux performances des réservoirs S500. Cette expansion des réserves positionne le pays comme un acteur sur le marché pétrolier international.
Parallèlement au développement pétrolier, le Sénégal a lancé le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), une initiative conjointe avec les entreprises britanniques BP et américaines Kosmos Energy. Ce projet vise à exploiter les ressources en gaz naturel liquéfié (GNL) situées à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. La première cargaison de GNL a été chargée le 15 avril 2025.
L’exploitation des ressources pétrolières et gazières offre au Sénégal une opportunité de renforcer son économie. Les revenus générés par ces secteurs devraient contribuer à financer des projets d’infrastructures, à diversifier les sources d’énergie et à améliorer le bien-être des populations. Cependant, ces avancées s’accompagnent de défis, notamment en matière de gestion des ressources, de respect des normes environnementales et de négociation des contrats avec les partenaires étrangers.
Le gouvernement sénégalais, sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa volonté de renégocier certains contrats pétroliers pour s’assurer que les bénéfices tirés de ces ressources profitent davantage au pays.
