La stabilisation du bassin du lac Tchad fait l’objet d’un nouvel accord entre le Tchad et la Banque africaine de développement (BAD). Cet engagement se traduit par un don de 10,8 millions de dollars américains, soit environ 6,6 milliards de FCFA.
La Banque africaine de développement (BAD) a signé un accord de don avec le Tchad pour financer un projet de stabilisation du bassin du lac Tchad. Ce financement, d’un montant de 10,8 millions de dollars américains, soit 6,6 milliards FCFA, vise à consolider la résilience des populations face aux défis sécuritaires et environnementaux de cette région stratégique.
Le projet, baptisé « Prévenir les risques par la stabilisation au lac Tchad » (PROSTABLT), veut atténuer la fragilité de cette zone touchée par des crises récurrentes. Le ministre d’État tchadien chargé des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, Tahir Hamid Nguilin, a signé cet accord aux côtés de Claude N’Kodia, représentant par intérim de la BAD au Tchad d’après un communiqué publié le 11 mars 2025 par l’institution panafricaine.
Le bassin du lac Tchad regroupe plusieurs pays, dont le Tchad, le Cameroun, le Nigéria et le Niger. Cette zone fait face aux conséquences de l’extrémisme violent et du changement climatique. La dégradation de l’écosystème dans la zone a réduit les capacités de production agricole, de pêche et d’élevage, ce qui aggrave la précarité des habitants.
Le projet PROSTABLT entend restaurer la résilience socio-économique des communautés. Il prévoit d’optimiser la gouvernance locale, d’encourager les initiatives économiques et d’améliorer l’accès aux services de base. Cette approche veut concilier humanitaire, développement et paix pour offrir des solutions durables aux populations du bassin du lac Tchad.
Avec environ 40 millions d’habitants, cette région représente un défi important pour les pays concernés. Grâce à ce financement, le Tchad et ses partenaires espèrent apporter des réponses concrètes aux enjeux de sécurité et de développement dans cette zone vulnérable.