Dans la nuit du 24 juin 2020, le Ghana a connu un séisme de magnitude 4 sur l’échelle de Richter. Le tremblement de terre répertorié sur le sol ghanéen a été rapporté par l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS), un organisme gouvernemental américain chargé de la surveillance de l’activité sismique sur son territoire et à travers le monde.
Le drame s’est produit à 22h53 TU, a indiqué l’Institut. L’épicentre de ce tremblement s’est situé à 7 km de la ville de Gbawe, une localité au sud-est du pays, près de la capitale Accra. Pour l’instant, aucun bilan officiel n’a encore été communiqué par les autorités ghanéennes. Il est toutefois peu probable que cette secousse ait provoqué d’importants dégâts.
Le Ghana n’est pas à son premier tremblement de terre. Selon le Dr Paulina Amponsah, sismologue et gestionnaire du Centre national de données à la Commission ghanéenne de l’énergie atomique, des secousses sismiques d’une magnitude inférieure à 4 ont été enregistrées plus récemment dans le pays, précisément le 24 mars et le 9 décembre 2018 puis en janvier et février 2019. Le plus récent s’est produit le 2 mars 2019.
En remontant dans le temps, le premier tremblement de terre enregistré au Ghana s’est produit en 1615 à Elmina où une forteresse a été détruite. En 1636, un autre tremblement de terre de magnitude 5,7 a frappé le pays à Axim près de la frontière avec la Côte d’Ivoire, où certains mineurs ont été enterrés vivants.
La capitale ghanéenne a été également frappée par un tremblement de terre en 1862. De magnitude 6,5, il a causé d’importants dégâts et la mort de 3 personnes. Plusieurs autres séismes sont par la suite survenus en 1906, 1939, 1964, 1969, 1997 et 2003 dans le pays.