Le Directeur Général de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP) a confirmé, jeudi 1er août 2024, la détection de six cas de variole du singe en Côte d’Ivoire. Ces cas, tous non-mortels, représentent les premiers signalements dans le pays depuis la résurgence mondiale de l’épidémie en 2022.
La Côte d’Ivoire a été secouée par l’annonce de six cas de variole du singe, le 1er août 2024. Également connue sous le nom de Mpox, cette maladie infectieuse, caractérisée par des symptômes similaires à ceux de la variole, a été détectée pour la première fois dans le pays depuis la résurgence de l’épidémie mondiale en 2022. Les autorités sanitaires sont encore dans l’incapacité de déterminer comment ces cas se sont propagés.
L’Institut National de l’Hygiène Publique (INHP) a révélé que les six personnes touchées par le virus ne présentent pas de complications graves. Toutefois, le mystère persiste concernant la chaîne de transmission. Ces six cas de variole du singe en Côte d’Ivoire sont répartis entre le district de Tabou, où vit un ouvrier agricole, et à Abidjan, dans les communes de Koumassi et Yopougon.
La variole du singe se distingue par une phase éruptive où apparaissent des pustules, précédée par des symptômes tels que la fièvre et les maux de tête. Le virus peut se transmettre par contact avec des animaux infectés ou d’une personne à une autre via des sécrétions corporelles.
« En général, la maladie guérit spontanément, mais des complications peuvent mener à des formes graves, voire mortelles », a expliqué le Docteur Daouda Coulibaly, sous-directeur de l’Institut national d’hygiène publique (INHP). « Il peut s’agir de déshydratation, de septicémie due à l’infection des plaies, d’atteintes de la cornée ou de troubles neurologiques », a-t-il ajouté.
Les autorités ivoiriennes recommandent aux citoyens de se protéger en évitant le contact avec des animaux sauvages, en veillant à bien cuire les produits carnés, et en se montrant attentifs aux symptômes. Des mesures de prévention, telles que l’évitement du contact direct avec les sécrétions des personnes malades, sont également mises en avant.
Les experts de la santé continuent d’enquêter pour comprendre l’origine de ces cas et empêcher une éventuelle propagation de la maladie. En attendant, les autorités sanitaires assurent que des mesures sont en place pour surveiller la situation de près et protéger la population.