Les Ministres de la Sécurité et de la protection civile, Yark Damehane et des transports, Affoh Atcha-Dédji ont indiqué en fin de semaine dernière, que des mesures répressives seront prises vis-à-vis des conducteurs indélicats. Ceci dans le but de limiter les cas d’accidents de la route au Togo.
Les ministres togolais de la Sécurité et de la Protection Civile et des transports ont dressé, la semaine dernière, le bilan sécuritaire semestriel du pays. D’après le rapport, 347 personnes ont perdu la vie dans 3 818 accidents de la route. Un bilan plus ou moins stable en comparaison avec le premier semestre 2021 où 3 815 cas ont été dénombrés avec 316 morts.
Les autorités ont déploré les causes de ces accidents de la route au Togo qui sont les mêmes que celles des années précédentes, malgré les dispositions. Ces causes sont, entre autres, l’imprudence, la conduite en état d’ivresse, la non maîtrise du code de la route, la surcharge, l’excès de vitesse.
« On n’a plus besoin de sensibiliser encore pour la visite technique. De même manière, on n’a plus besoin de sensibiliser quelqu’un pour le port de casque ou de ceinture de sécurité. La répression va monter en puissance », a déclaré le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Damehane Yark.
Toutefois, conformément à son ambition de réduire considérablement les cas d’accidents de la route au Togo, le gouvernement annonce poursuivre la sensibilisation. D’autres initiatives, à l’instar du Projet Pilote de Renforcement de la Sécurité Routière (PPRSR) lancé en décembre 2021, seront également réalisés.
À travers ce projet, plus de 7.000 conducteurs d’engins à 2 et 3 roues devraient passer l’examen de permis de conduire et bénéficier des séances de sensibilisation sur le code de la route et les dangers liés à certains comportements en circulation.
Pour rappel, de janvier à juin 2021, une cinquantaine d’actes de criminalité ont été signalés également auprès des services de sécurité. Précisément 22 vols à mains armées, 19 braquages et 17 cambriolages.