Les tech entrepreneurs Algériens pourront désormais mieux vendre leur expertise en France. L’écosystème favorable au développement de l’exportation des services numériques par les entreprises du pays prend vie. Une naissance à mettre à l’actif de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF) et le Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN).
La Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF) et le Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN) ont signé, jeudi 21 janvier à Alger, une convention de collaboration sur le développement de l’exportation des services numériques algériens vers la France.
La convention entre la CCIAF et le GAAN s’inscrit dans le cadre du renforcement des échanges bilatéraux entre l’Algérie et la France dans le domaine du numérique. Elle devrait contribuer au développement de ce cadre d’opération. Cette convention permettra aux tech entrepreneurs Algériens d’accéder à des opportunités d’affaires au plan international, de développer une offre et une capacité de sous-traitance, en plus de valoriser leur maîtrise technique.
Selon Bachir Tadjeddine, le président du GAAN, cette convention vise à « mettre en relation les entreprises françaises, qui veulent externaliser certains services dans le domaine du logiciel et du call center, avec des entreprises algériennes capables de mener cette mission ».
« De nombreuses entreprises en France et en Europe sont à la recherche de sous-traitants dans le domaine du numérique, et l’Algérie, grâce à ses avantages fiscaux, est devenue compétitive par rapport à ses voisins immédiats, par les prix proposés par ses entreprises, leur maturité, la qualité de la formation des jeunes ingénieurs et la qualité des services qui peuvent être rendus aux entreprises clientes », a déclaré Michel Bisac le président de la CCIAF.
En marge de la présentation de la participation de l’Algérie au salon international Viva Technology Paris, le 17 février 2019, Said Djellab, le ministre algérien du Commerce révélait qu’en 2018, l’Algérie a exporté pour 50 millions USD de services numériques. Il soulignait que ce revenu pourrait être multiplié si l’activité recevait un encadrement adéquat. Said Djellab avait également indiqué en 2018 qu’une fois prêt, il révolutionnerait le marché de la sous-traitance TIC. Il faut croire que ce moment est arrivé et qu’il tiendra sa promesse.