Plus de vingt (20) pays africains sont réunis à Saly, au Sénégal, depuis le 7 octobre 2024, pour la Contre-COP des peuples africains. Le Togo, invité à cette rencontre d’échange autour des défis climatiques, est représenté par Amen Tohouede Dzonke, directrice générale de la Société des Jeunes Créateurs au Togo (SJC).
L’entrepreneure togolaise, Amen Tohouede Dzonke, représente le Togo au Contre-COP des peuples africains 2024, qui a lieu à Saly, au Sénégal. Lancé le lundi 07 octobre 2024, la Directrice de la Société des Jeunes Créateurs au Togo participera, lors de son séjour, à plusieurs tables rondes, autour des questions liées à l’accaparement des terres et l’injustice environnementale. « Je représente le Togo, à Saly, dans le cadre de la Cop. J’y prends part avec mon ainé Thierry Abiabal Kparaki, représentant des femmes de la Commune du golfe 2 au Togo », a confié Amen Tohouede Dzonke, à notre rédaction.
Des voix s’élèvent contre l’injustice climatique en Afrique lors de la Contre-COP des peuples africains. Organisé par le Collectif Africain pour la Justice Climatique (ACJC), en partenariat avec Lumière Synergie pour le Développement (LSD), cet événement réunit des délégués de plus de vingt pays africains, dont le Togo, la Tanzanie et l’Afrique du Sud, pour échanger sur les défis environnementaux auxquels le continent est confronté. Cette édition est placée sous le thème : « les Africains unis contre l’oppression systématique et l’injustice climatique« .
Jusqu’au 11 octobre, les participants seront invités à réfléchir et à proposer des solutions concrètes pour contribuer à la lutte contre la crise climatique. À travers une série d’activités, notamment des panels et des sessions de discussions dédiées, il s’agira de mettre en lumière les réalités des communautés locales face à cette crise, l’accaparement des terres et le colonialisme alimentaire. « Nous nous battons pour la justice afin d’apporter des solutions à la crise en Afrique », a déclaré Rumbidzai Mphalo, coordinatrice de ACJC.
Pour parvenir à de meilleurs fins, Trusha Reddy, leader de WooMin, préconise dans cette lutte, l’écoute des voix des communautés vulnérables. Pour sa part, Aly Marie Sagne, directrice exécutive de LSD, invite les organisations à maintenir leur engagement contre l’injustice et à défendre le droit à un environnement sain.
Dans un contexte de précarité et de vulnérabilité face aux changements climatiques, Amen Tohouede Dzonke est l’une des actrices engagées dans le renforcement des capacités des femmes issues de communautés vulnérables au Togo. En collaboration avec la Commune du Golfe 2, elle organise des programmes d’initiation au recyclage et à la fabrication de compost à partir de déchets organiques et ménagers, pour favoriser l’autonomie financière de ces femmes.