L’Égypte et l’Éthiopie ont rejoint officiellement les BRICS, lundi 1er janvier 2024. Ces deux nations, aux côtés de l’Afrique du Sud, élèvent à trois le nombre de pays africains faisant partie des BRICS.
Au cours du 15e sommet des BRICS tenu en août 2023 en Afrique du Sud, l’Égypte et l’Éthiopie ont été formellement admises en tant que nouveaux membres des BRICS. Cette intégration est devenue effective depuis le 1er janvier 2024. Elle marque une étape importante dans l’expansion des BRICS, avec l’inclusion de cinq nouveaux pays, parmi lesquels figuraient également l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran.
Auparavant, l’Afrique du Sud était le seul représentant du continent africain au sein des BRICS. Désormais, l’Éthiopie et l’Égypte contribuent à élargir la portée et la diversité de cette coalition internationale, qui initialement regroupait le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’Éthiopie, avec une population de 123 millions d’habitants, se positionne comme le deuxième pays le plus peuplé du continent africain, juste derrière le Nigéria, qui compte 216 millions d’habitants. Cette adhésion offre à l’Éthiopie de nouvelles opportunités de coopération économique et politique avec d’autres puissances émergentes.
Quant à l’Égypte, après avoir rejoint la Nouvelle banque de développement (NDB) des BRICS en mars 2023, son adhésion officielle aux BRICS renforce davantage son engagement envers la coopération internationale. La NDB vise à mobiliser des ressources pour des projets d’infrastructure et de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement.
Notons que l’Argentine, également invitée à rejoindre la communauté en août 2023, a finalement décliné l’offre. Cette décision découle de la position de son nouveau président, l’ultralibéral Javier Milei, qui ne souhaite pas que l’Argentine intègre ce bloc.
Avec l’élargissement récent aux Émirats arabes unis, à l’Arabie saoudite, à l’Iran, à l’Éthiopie et à l’Égypte, les BRICS comptent désormais dix membres. Cette nouvelle configuration promet de renforcer la collaboration entre les marchés émergents et les pays en développement, consolidant ainsi l’influence de cette plateforme internationale majeure.