L’Afrique détient un potentiel considérable en termes de ressources humaines, grâce à sa situation démographique. Avec une population majoritairement juvénile, dont plus de la moitié a moins de 19 ans, le continent est encore aux prises avec un taux élevé de dettes et de chômage. Les défis du chômage des jeunes en Afrique soulèvent des questions d’une meilleure exploitation du capital humain par les pays.
La gestion du chômage des jeunes reste un défi majeur et actuel en Afrique. Pour tenter de résoudre ce problème qui préoccupe de nombreux responsables gouvernementaux, une approche novatrice se présente : établir des liens plus étroits entre les institutions d’enseignement et les employeurs.
Selon Veda Sunassee, directeur général de l’African Leadership University, cette démarche permet de mieux adapter les compétences enseignées aux besoins réels du marché du travail. Une approche qui permettra aux pays africains de créer une main-d’œuvre mieux préparée et plus employable.
Défis du chômage des jeunes en Afrique : la Zambie présente une Lueur d’espoir pour les pays endettés
La Zambie, à l’instar d’autres pays africains, a été sévèrement touchée par les effets combinés de la COVID-19, de la guerre en Ukraine et de la crise monétaire mondiale subséquente. Cette conjonction de facteurs a exacerbé la difficulté pour les pays fortement endettés à honorer leurs obligations en matière de service de la dette.
L’accord historique de restructuration de la dette conclu par la Zambie suscite de l’espoir pour ce continent qui aspire à mettre fin au chômage des jeunes. Cet accord pourrait servir de modèle pour d’autres pays en difficulté qui cherchent à sécuriser les financements nécessaires pour amorcer une reprise économique.
La Zambie montre ainsi une voie potentielle pour faire face aux défis du chômage des jeunes en Afrique et au développement économique durable.
Attirer des investissements durables en Afrique
Bien que l’Afrique affiche un taux de croissance de 3,7 %, il occupe la deuxième place mondiale après les nations asiatiques. Le continent peine cependant à attirer les investissements nécessaires pour atteindre ses objectifs de développement.
Le récent rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et de la Commission de l’Union africaine, met en évidence diverses stratégies pour renforcer la confiance des investisseurs. Des initiatives qui vont stimuler les investissements durables sur le sol africain.
Ce rapport offre des perspectives d’une meilleure collaboration entre les gouvernements africains et leurs partenaires internationaux, pour créer un environnement propice aux investissements.
Les aspects proposés concernent les questions de stabilité politique, de réglementation transparente et d’infrastructure solide.