La Côte d’Ivoire marque un pas important dans la lutte contre le changement climatique avec l’annonce, vendredi 16 février 2024, d’un accord entre le gouvernement ivoirien et le Fonds monétaire international (FMI). Selon cette entente, le FMI s’engage à fournir un prêt de 1,3 milliard de dollars pour aider le pays à amorcer sa transition énergétique et à faire face aux effets dévastateurs du changement climatique en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire signe un accord historique avec le FMI pour un prêt de 1,3 milliard de dollars pour lutter contre le changement climatique. Cet accord, encore soumis à l’approbation du conseil d’administration du FMI, devrait être examiné dans les « prochaines semaines ».
Si l’accord est validé par le conseil d’administration du FMI, le prêt sera octroyé dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité, un mécanisme qui permet au FMI d’offrir des prêts à long terme avec des modalités de remboursement flexibles.
Ces fonds seront destinés à financer des investissements dans des secteurs clés tels que le transport, les infrastructures, la gestion des finances publiques et l’agriculture, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique.
Le chef de mission du FMI en Côte d’Ivoire, Olaf Unteroberdoerster, a souligné l’engagement des autorités ivoiriennes à atténuer les effets négatifs du changement climatique et à mettre en œuvre des initiatives concrètes.
« La Côte d’Ivoire et son économie sont exposés et vulnérables au changement climatique, tout particulièrement le secteur agricole et les activités économiques dans les zones côtières. (…) Les autorités ont pris l’engagement de réduire les effets néfastes du changement climatique et ont mis en œuvre plusieurs initiatives », a déclaré le chef de mission dans le pays, Olaf Unteroberdoerster, cité dans le communiqué.
Bien que ce prêt ne couvre qu’une partie des besoins, estimés à 22 milliards de dollars selon un rapport de la Banque mondiale, il représente un pas important vers la protection de l’économie ivoirienne contre les conséquences néfastes du changement climatique.
En l’absence d’une action adéquate, les impacts climatiques pourraient entraîner une baisse de 13 % du PIB réel d’ici 2050, maintenir 1,63 million de personnes dans la pauvreté, alors qu’une action pourrait les en préserver.