Le Togo a reçu, lundi 22 août 2022, un certificat de reconnaissance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour avoir éradiqué quatre maladies tropicales négligées. Cette distinction a été remise au Président de la République, au lancement de la 72e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.
Le Togo devient le premier pays au monde à avoir éradiqué quatre maladies tropicales négligées. Il s’agit de la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine (THA), et le trachome.
Le gouvernement togolais a été distingué officiellement, lundi 22 août 2022, par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à travers un certificat de reconnaissance. La distinction a été reçue par le Président de la République, Faure Gnassingbé, des mains du Directeur Général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Ce fut à l’occasion du lancement de la 72e session du Comité régional de l’OMS qui se déroule du 22 au 26 août 2022.
Plus concrètement, le Togo a d’abord éradiqué la transmission du ver de Guinée en 2011, ensuite, la filariose lymphatique (éléphantiasis), en 2017. En 2020, malgré la crise sanitaire, le Togo a réussi à éradiquer la trypanosomiase humaine africaine (THA) ou maladie du sommeil, transmise par la piqûre de la mouche tsé-tsé.
#Togo is the first country in world to eliminate 4 neglected tropical diseases : Dracunculiasis, human African trypanosomiasis, lymphatic filariasis, trachoma.#RC72AFRO | @WHOAFRO pic.twitter.com/dPtxKHFhq6
— IPSF African Region (@IPSFAfRO) August 22, 2022
« Ce n’est pas seulement une grande réussite, mais aussi un cadeau pour les générations futures », a déclaré le Directeur de l’OMS, en félicitant le N°1 Togolais, à la 72e session du Comité régional de l’OMS. Il a également invité le gouvernement à « continuer à faire preuve du même leadership ».
Pour rappel, près de 11 maladies tropicales ont été officiellement reconnues par l’OMS comme étant négligées. Parmi ces dernières, l’onchocercose, l’ulcère de buruli ou encore le pian. Le Togo ambitionne de faire plus, en intensifiant les actions à l’endroit des populations vulnérables dans les zones reculées, qui ont des difficultés d’accès à l’eau potable ou à l’assainissement.