Le gouvernement ghanéen a annoncé son intention de créer un Fonds d’innovation FinTech au Ghana pour soutenir les start-up du secteur afin de conduire la révolution numérique du pays. L’annonce a été faite, lundi 26 février 2024, par le vice-président Mahamudu Bawumia lors du lancement officiel du premier Sommet africain 3i.
Le vice-président Bawumia, fervent défenseur depuis sept ans du programme national de numérisation du gouvernement, a souligné que la révolution numérique au Ghana s’appuie principalement sur la fintech. Dans le cadre de cet appui à la révolution numérique, le gouvernement a annoncé très prochainement le lancement d’un Fonds d’innovation FinTech au Ghana.
Mahamudu Bawumia a encouragé toutes les parties prenantes du secteur à unir leurs forces pour améliorer l’environnement législatif et réglementaire afin de renforcer l’écosystème des paiements et de positionner le Ghana sur la voie d’une inclusion financière durable.
« L’objectif est d’assurer l’autonomisation numérique pour un avenir prospère dans cette ère numérique accélérée, où l’utilisation des technologies modernes et émergentes est devenue monnaie courante et un catalyseur de croissance, de progrès et de prospérité », a déclaré le Dr Bawumia.
Le pouvoir de la technologie, a-t-il noté, améliorerait la productivité et la connectivité pour permettre aux individus via les start-up fintech, ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises (PME) d’accroître l’innovation et l’efficacité dans les opérations des institutions.
« Ce n’est pas une nouveauté que le gouvernement, sous la direction du président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, ait accordé une attention particulière à la numérisation. Cela a été activement soutenu par diverses institutions gouvernementales et régulateurs dans le cadre du programme plus large de numérisation du Ghana visant à faire progresser la transformation numérique », a-t-il ajouté.
Le vice-président a souligné certains des défis auxquels le pays est confronté pour faire avancer son programme de numérisation et a estimé qu’en tirant parti des innovations technologiques, il permettrait d’accélérer le processus de développement, de surmonter les problèmes hérités et d’améliorer à la fois les secteurs économique et public.