Le deuxième plus grand producteur mondial de cacao a annoncé une hausse des prix du cacao au Ghana. Le nouveau prix d’achat bord champ pour la campagne 2024/2025 est de 1 823 FCFA/kg. Les cultivateurs de cacao bénéficieront désormais d’un prix qui représente une augmentation importante par rapport à la campagne précédente.
Le Ghana a fixé le nouveau prix du cacao à 1 823 FCFA/kg pour la saison 2024/2025. Ce nouveau tarif, équivalant à 48 000 cédis ghanéens par tonne, représente une hausse de 128 % par rapport aux 20 943 cédis de la saison 2023/2024.
Cette évolution s’inscrit dans une dynamique de soutien aux producteurs locaux, dont les revenus avaient été affectés par les fluctuations des prix mondiaux du cacao. Pour la première fois depuis plusieurs années, le Ghana dépasse largement la barre des 3 dollars par kilogramme, soit 4 800 cédis (environ 3,06 dollars), contre 1 128 FCFA l’année précédente.
La hausse des prix du cacao au Ghana pourrait influencer les pratiques dans d’autres pays producteurs de cacao, notamment la Côte d’Ivoire. Le pays, qui attend l’ouverture de sa saison en octobre, devrait, elle aussi, ajuster ses tarifs afin de rester compétitive sur le marché mondial. En effet, ces deux nations, leaders du secteur, poursuivent une stratégie concertée pour harmoniser leurs prix et maximiser les bénéfices pour les agriculteurs locaux.
Le nouveau prix d’achat ghanéen dépasse également celui fixé lors de la campagne intermédiaire d’avril 2024, qui s’élevait à 1 508 FCFA/kg (33 120 cédis). Cette hausse des prix du cacao au Ghana de 45 % reflète la volonté des autorités ghanéennes de garantir des conditions de vie décentes aux planteurs de cacao et de renforcer la compétitivité du pays sur le marché international.
Alors que la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, s’apprête à dévoiler son propre prix d’achat début octobre, le secteur cacaoyer suit de près ces évolutions. La tendance à l’harmonisation des prix entre les deux géants du cacao laisse présager une hausse similaire du côté ivoirien. Cela pourrait générer un impact positif sur les revenus des planteurs et, par extension, sur l’économie agricole des deux pays.