La Côte d’Ivoire a célébré le 11 avril 2024 en différé, la Journée internationale des droits des femmes. Lors des festivités marquant cette 47ᵉ édition, la première dame Dominique Ouattara, a appelé à la formation des femmes dans les domaines scientifiques pour booster leur prospérité.
La formation des femmes dans les domaines scientifiques était au cœur de la célébration officielle de la 47ᵉ édition de la Journée internationale des droits des femmes à Songon en Côte d’Ivoire. Pour cette année, le thème choisi est : « Agir ensemble pour l’égalité en Côte d’Ivoire, éradiquer la pauvreté, renforcer les institutions. Investir dans le futur de la femme ».
« Nous devons continuer à investir dans l’éducation de nos filles, notamment dans les domaines, encore peu accessibles, tels que les sciences, les technologies ou l’ingénierie. C’est de cette façon que nos jeunes sœurs pourront se réaliser et devenir des femmes prospères de demain », a déclaré Dominique Ouattara.
Selon la Première dame, l’autonomisation des femmes a toujours été au cœur de son combat. Raison pour laquelle elle a initié depuis 2012, avec l’aide du président de la République Alassane Ouattara, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci), pour apporter un soutien efficace à l’autonomisation et à la formation de ses concitoyennes à l’échelle nationale.
Dominique Ouattara a marqué cette célébration par des dons d’une valeur d’environ 362 millions de FCFA à la population de Songon. Il s’agit entre autres d’ambulances, d’équipements médicaux, d’équipements de salon, de coiffure et de couture, de tricycles pour les handicapés, de matériels informatiques, d’équipements de bureau, etc. Par ailleurs, une enveloppe Fafci, supplémentaire de 200 millions FCFA, sera consacrée aux femmes de Songon pour soutenir leurs activités économiques.
La ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nassénéba Touré, a pour sa part, salué les efforts de l’État en faveur des femmes, notamment la décision du président de la République d’instaurer un quota d’au moins 30% de femmes dans les conseils municipaux et les conseils régionaux.