Pour doter le pays d’un vaste réseau d’infrastructures sanitaires de qualité, accessibles à tous, les autorités ivoiriennes procèdent à la construction, la réhabilitation et l’équipement des centres de santé sur toute l’étendue du territoire national.
En Côte d’Ivoire, l’État élargit le réseau d’infrastructures sanitaires avec la construction et l’équipement des centres de santé à travers tout le pays. En effet, l’hôpital général de Sassandra, chef-lieu de la région du Gbôklè, a été réhabilité, et le service de radiologie doté de matériel de pointe.
« Nous avons reçu une radio mobile de haute performance qui nous permet de procéder à des examens des os et des poumons. Les habitants de la région se font donc soigner sur place, à des prix accessibles », a expliqué Adou Abo, directeur de l’hôpital général de Sassandra.
Au centre de la Côte d’Ivoire, Gbofia, un village situé à 18 km de Toumodi, dispose, depuis 2023, d’un dispensaire rural, à la faveur de la deuxième édition du Programme social du gouvernement (PSGouv 2). Avant la construction de ce dispensaire, les populations parcouraient de longues distances pour bénéficier de soins de santé. « Nous parcourons 18 km pour nous faire soigner. C’était pénible, surtout pour les femmes », confie Bohoussou Koffi, cadre à la retraite, habitant de Gbofia.
Dans le cadre du PSGouv 2, de 2022 à 2023, ont été réhabilités et équipés, 229 Établissements sanitaires de premier contact (ESPC), deux hôpitaux généraux (HG) et un Centre hospitalier régional (CHR). 69 ESPC et 16 maternités ont aussi été construits.
Le PSGouv 2 dont le montant est de près de 3 200 milliards de FCFA sur trois ans, soit près de 3 fois plus que pour la première édition, permet d’atteindre des objectifs clairs, forts, concrets, notamment celui de l’insertion des jeunes, avec le renforcement du service civique et de l’école de la seconde chance, ce qui rapprochera la jeunesse des valeurs de la devise ivoirienne Union-Discipline-Travail.
Il s’agit également de connecter les ambitions de la jeunesse avec la réalité des besoins du marché du travail, donner aux enfants n’ayant pu poursuivre des cursus scolaires complets, de nouvelles opportunités d’insertion sociale et de réussite professionnelle. Ainsi, ce sont des dizaines de milliers de jeunes qui seront pris en charge, pour un financement de plus de 32 milliards de FCFA.