Initialement prévu pour 2020, le lancement des activités de la méga-raffinerie du milliardaire nigérian Aliko Dangoté, se voit reporté en 2021. Cela résulte de l’impact de la pandémie de coronavirus.
L’homme d’affaires aux entreprises diversifiées investit depuis quelques années dans le bloc pétrolier de son pays. Il s’est ainsi engagé dans la lutte contre le paradoxe de la dépendance du Nigeria aux importations de carburants et autres produits pétroliers raffinés, alors qu’il est le premier pays producteur de pétrole en Afrique.
De même, pour une meilleure exploitation de cette ressource, la méga-raffinerie construite par Aliko Dangoté, près de la capitale économique du Nigeria, sur la péninsule de Lekkie, devrait démarrer ses activités en 2020. Cependant, face à la situation sanitaire qui prévaut depuis des mois, les travaux de l’infrastructure ont été suspendus et reconduits à l’année prochaine.
Mauvaise nouvelle pour les citoyens nigérians, qui n’ont cessé de faire l’éloge du projet dès son annonce, notamment dans la presse en ligne et sur les réseaux sociaux, saluant ainsi les avantages que cela représenterait pour leur pays. Outre ce fait, les propos de la ministre des Finances de la république fédérale tenus à la mi-septembre ont contribué à ralentir les ardeurs des citoyens nigérians par rapport au projet de méga-raffinerie d’Aliko Dangoté.
« Tempérez votre enthousiasme. Lorsque nous achèterons du carburant à Dangoté, ce sera au prix du marché international. La seule économie que nous réaliserons sera celle du fret », avait-elle soulignée. En d’autres termes, la réduction du prix de l’essence à la pompe, puis du taux d’importations d’autres produits pétroliers ne pourra guère être aussi conséquente qu’espérée.
Source : jeuneafrique